David Ayoun

Conférence-performance sur la sortie de résidence Le Corps Utopique avec David Ayoun et Esther Mollo

 

www.davidayoun.fr
danse-fragment.davidayoun.fr
www.lamalterie.com

 

Né en 1983, David Ayoun grandit à l’île de la réunion. Nourri de pratiques corporelles, plasticien de formation, il se saisit des outils du cinéma et des arts numérique au Fresnoy. Depuis 2015, il est artiste résident de la malterie, Lille.

Enfant de la « créolisation », il développe un travail interrogeant la transformation du corps et de ses perceptions dans son rapport à la technique et à la mémoire. Sa pratique se situe à la bascule de l’image et de la danse, du langage et de l’inconscient, du rite et du rêve. A travers un principe de déplacement sensible et burlesque, il déploie la fragilité de gestes simples ou virtuoses, informes ou archaïques.

Ses installations sont pensées pour habiter les architectures. Le spectateur y est sollicité dans son attention, ses perceptions, sa conscience corporelle et sa mobilité. Il accorde au cadre, à l’espace, à la temporalité et au son une attention particulière, privilégiant toujours leur dimension in-situ. Ses diverses collaborations avec artistes, chercheurs, chorégraphes, compositeurs ou programmeurs participent à la construction de son projet artistique métissé.


Il a reçu le 1er Prix de la Jeune Création à la Fête des Lumières de Beaune-Lyon en 2010 avec sa vidéo-projection sur architecture « L’homme approximatif » (2010). Son travail a été montré à la Nuit Blanche de Paris en 2011. Il réalise le moyen-métrage musical (durée 56min) « Miroirs pour Percussions » (2011), issu de la pièce musicale de Martin Moulin, autour de « Persephassa » de Xenakis, joué par l’Ensemble Offrandes qui le publie en DVD en 2012.
Son court-métrage Deha-Vānī (2014), produit par Le Fresnoy, a été sélectionné en 2014 au 16th Festcurtas Belo Horizonte au Brésil ainsi qu’au FICEG en France en 2015 où il a reçu un Prix.
Son installation multimédia co-générative Danse///Fragment, produite par Le Fresnoy, a été montrée à l’exposition Panorama 17 – Techniquement Douce, en 2015, puis en 2016 au 18e Festival Artdanthé au Théâtre de Vanves à Paris.
En 2016, il a développé, avec Esther Mollo de la compagnie Théâtre Diagonale, une recherche chorégraphique performative à partir de Motion Capture, intitulée Le Corps Utopique, soutenue par la DRAC, le CDC Le Gymnase et la malterie, présentée dans différents contextes à Lille, à Paris et en Suède. A partir de cette recherche, ils travaillent ensemble en 2019 sur un projet de performance, en collaboration avec des chercheurs spécialisés en intelligence artificielle.
En 2017, il a exposé pendant 8 mois au Musée des arts et métiers de Paris l’installation vidéo MOF (40min sur 4 écrans et 6 canaux synchronisés) dont il a co-signé la réalisation et la production avec le photographe Thierry Caron et l’anthropologue Arnaud Dubois.
Depuis 2018, il élabore l’écriture et la production de nouvelles pièces (film, vidéo, installation, sculpture, performance) notamment le projet Gestes-Porcelaine, en collaboration avec l’artiste céramiste Jean-Louis Raymond, soutenu par l’aide à la création de la région Hauts-de-France. Il a obtenu une aide à l’investissement matériel de la DRAC Hauts-de-France pour sa pratique de vidéo/cinéma.